Contre l’ACTA, appel aux mannifestations

9 02 2012

Alors que la loi ACTA (Anti-Counterfeiting Trade Agreement ou accord commercial anti-contrefaçon) va être voter au parlement européen, des miliers de personnes tente de raisonner nos eurodéputés. Les mannifestations se déroulerons dans de nombreuses villes en europe (même la Suisse y participe).

Je ne vais pas faire une détail de cette loi liberticide, mais elle permettrait entre autres de couper carrément pas mal de liens internet sous l’argument de la contrefacon. Si vous voulez plus de détails je vous invite à lire ce que en pense la quadrature du net, ou a googolisé ACTA. Ces vidéos sont aussi assez clairs :

Ok, aujourd’hui ACTA passe sous nos instances parlementaire (la vidéo date un peu), il est tant de prévenir nos députés européens et de montrer notre mécontentement, nous ne voulons plus vois cela par exemple :

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Big Brothers Awards !

8 05 2010

D’abord lecteur désolé de ne pas avoir trop écris ces derniers temps… Je suis parti aux USA, et j’ai ouvert un nouveau blog, beaucoup de boulot,… Donc voilà…

Sinon, je ne savais pas, mais il existe un site qui référence les pires atteintes à nos libertés. Avec des nominés dans différentes catégories, et des winners. Il s’agit du Big Brother Awards France. On y retrouve par exemple MAM (Michelle Aliot-Marie) pour avoir augmenter le nombre de fichiers de « surveillance » de plus de 70%, les guignols de l’Hadopi, …

Cette année y a aussi du lourd ! Comme par exemple ces faits (pour info « la novlangue « est le langue du roman 1984 de Orwell)  :

BNP Paribas, la Banque Postale et LCL

Pour avoir dénoncé aux services de la Préfecture des clients sans papiers venus à leur guichet.
Pages Jaunes

PagesJaunes dévoile, via sa filiale 123people, la vie privée des internautes à l’insu de leur plein gré. Pour faire valoir son droit à l’oubli… il faut lui envoyer, en clair, sur l’internet, la copie d’un titre d’identité.
Henry-Claude Cousseau, directeur de l’Ecole des beaux arts de Paris

Pour avoir fait interdire une oeuvre d’art détournant un slogan de Sarkozy sur les façades de l’école. « L’art se doit d’être neutre » et on n’égratigne pas le conducator.
La novlangue d’Alex Turk, président de la CNIL

Le président de la CNIL, qui « ne se bat plus sur le terrain de la sémantique », est toujours très en verve pour tourner des phrases orwelliennes. De la novlangue pur jus à lire sans modération.
Jacques Pélissard, maire de Lons-le-Saunier (Il vient de vers chez moi lui)

Dans le Jura, on innove. Le maire de Lons a décidé d’installer trois caméras de vidéosurveillance dans la cour… d’une école maternelle, en dépit des protestations des enseignants et des parents d’élèves. Pour la sécurité des enfants ? non pour celle des batiments, puisque les caméras ne fonctionneront que quand les élèves seront absents !
Frédéric Mitterrand, Christine Albanel, ministres de la Culture, et leur exécuteur Frank Riester

Nicolas Sarkozy en ayant fait un cassus belli, Christine Albanel, puis Frédéric Mitterrand, et Frank Riester, ont ardemment défendu la loi Création et Internet qui, sous couvert de défendre les droits d’auteur, veut obliger tous les internautes à installer un mouchard (payant) sur leurs ordinateurs.
Le « fichier H1N1 » de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé

Pour avoir créé un giga-fichier recensant les données personnelles et de santé de la totalité de la population française vaccinée… comme non vaccinée, sans se soucier des possibles conséquences si ces données tombent en de mauvaises mains, comme celles de … ses amis les laboratoires. ? Avec l’aimable participation de la CNIL et de la CNAMTS.

Les fichiers de l’Education nationale (Xavier Darcos, Luc Chatel)

Jamais une administration n’avait accumulé en si peu de temps de nouveaux fichiers nominatifs, de Base élèves (dès 3 ans) au « livret de compétences », en passant par ceux qui « décrochent » du système éducatif…
Alex Turk, président de la CNIL

Pour tromperie et dissimulation. Alex Turk endosse les habits du défenseur tout terrain de la vie privée et des libertés alors qu’il en est parfois le fossoyeur et souvent le facilitateur.
Par contre pour 2010 je n’ai pas vu les nominés pour le prix Voltaire. Ce prix est décerné pour les personnes qui justement vont dans le bon sens (selon moi). Comme par exemple en 2009 le collectif non à EDVIGE pour son action efficace pour avoir reporter le projet de loi du gouvernement qui voulait créer des fichiers sur les données des français (religion, sexualité, …)…




Mozilla veut du libre comme format vidéo pour le HTML 5

26 01 2010

Le HTML 5 se profil à l’horizon, parmi les nouveauté attendu, la plus polémique se porte sur le format que lirons les balises <video> qui permettrons de lire de la vidéo sur le web en ce passant de Flash. En effet cette technologie use beaucoup trop de ressources (CPU et bande passante).

Jusqu’ici, pas de problème il ne s’agit que d’une évolution du réseau internet. Le problème vient, comme souvent, lorsque les concurrents en place chérissent chacune une technologie différente. Ainsi le système de codec breveté et propriétaire H.264 sera prochainement utiliser par des sites comme Vimeo ou YouTube. Il est soutenu par Microsoft, Apple et Google. Pour les deux premiers cela est dû au fait que ils possèdent des brevets associés à la technologie H.264, et donc qu’ils empocherons des royalties. Pour Google, on peut facilement imaginé que malgré une licence de 5 millions de dollars à l’année, ils n’auront pas de soucis avec leurs banquiers.

La fondation Mozilla, éditrice de Firefox, préconise quand à elle un format libre : le Ogg.Theora. Ce format est libre est plus en accord avec les licences GPL et LGPL du navigateur. Ainsi à ce jours ils ne souhaitent pas implémenter le codec dans leur logiciel (même sous forme de plug in). Comme le dit Mike Shaver de chez Mozilla :  » cela signifie que dans certains pays, il est illégal de l’utiliser sans payer des royalties à MPEG-LA « . La fondation rappelle que le web est indéniablement meilleur depuis que Mozilla est entré sur le marché,  » et cela nous aurait été impossible s’il avait fallu payer des droits de plusieurs millions de dollars pour utiliser le HTML, CSS et JavaScript « . Opera prend la même position que Firefox sur cette question, et soutient le Ogg Theora.

Ainsi à l’heure actuel c’est le combat des navigateurs IE, Safari et Chrome contre Firefox et Opera qui se desine. Nul doute que d’autres belligérants viendrons s’installer dans la partie (comme par exemple Epiphany ou Konqueror).

Quoi qu’il en soit en juillet 2009, le W3C a renoncer à désigner des standards audio et vidéo en raison d’un désaccord entre les éditeurs de navigateurs. Par conséquent, il a décidé de supprimer des spécifications du HTML 5, les clauses portant sur les codecs standards pour les navigateurs. Nul doute que c’est un pas en avant vers la perte des normes internet au profit des « standards » qui ne permettrons qu’à une poignée de se faire une place futur sur le Web. Cela me rappel l’histoire des autres médias… Puisse-t-elle finir moins tristement.





ACTA : histoire de purifier le web encore plus facilement qu’avec un système ÄKTA

25 01 2010

L’internet de demain risque de ne plus ressembler à celui d’aujourd’hui ou de hier. En effet beaucoup de gouvernements mettent leurs mains dessus afin de contrôler ce qui se déroule sur la toile. Ce faisant, ils touchent à sans doute le plus beau trésor du net : sa neutralité (net neutrality).

Toujours la même chose ! Les gouvernements comptent sur des pratiques illégales plus ou moins soutenues par l’opinion publique pour contrôler la toile. Dans la très grande majorité des cas (je vais pas revenir dessus), cela engendre un pouvoir accru de l’exécutif ou de tiers sur le net. Et cela au détriment du pouvoir législatif ou pire judiciaire. Ainsi on voit se dessiner des procédures expéditives sans jugement digne de ce nom. Les projets portent des noms comme DADVSI, Hadopi, LOPPSI ou ACTA. Ils sont des aberrations lorsque l’on soutient la liberté d’expression et de surf.

Le dernier en date est bien sûr l’ACTA (Anti-Counterfeinting Trade Agreement). Un projet soutenu par l’exécutif des grands de ce monde (les Etats Unis, l’Union européenne, le Japon, la Corée du Sud, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Mexique, la Jordanie, le Maroc, Singapour, la Suisse et les Emirats Unis) et de quelques lobbies tiers (ex: Pharmaceutical Research and Manufacturers of America ou la Recording Industry Association of America). Ils font leurs réunions quasiment en secret. Quoi qu’il en soit seul l’exécutif donne son mot sans accords avec le législatif (comme par exemple le congrès US l’a demandé ou le Parlement Européen). Les organisations de défense des libertés, comme lElectronic Frontier Foundation aux Etats-Unis ou la Quadrature du Net en France, que l’accord ne respecte pas le droit à la vie privée ou les droits de la défense des citoyens mis en cause. Le but de ce traité (ACTA) plus ou moins secret (ex: quelques sources plus ou moins fausse comme sur Wikileaks, spécialisé dans la publication anonyme de documents confidentiels.) est de bâtir un nouveau cadre multilatéral pour la lutte contre la contrefaçon, le détournement de brevets et le vol de codes informatiques protégés. L’Acta vise donc tant les contrefaçons de sacs à main que le non-respect des brevets sur les médicaments (un gros enjeu industriel) ou le piratage de logiciels. Mais il se penche également sur la distribution, par Internet, d’œuvres numériques « volées ».

Au niveau du net plusieurs pistes sont prévues. Elles défient la neutralité du net et les pro-libres. Voici un aperçut :

L’obligation pour les fournisseurs d’accès à Internet de fournir l’identité du propriétaire d’une adresse IP (Internet Protocol), sans mandat judiciaire, aux organismes de défense des ayants-droit.

La possibilité pour les douaniers et gardes-frontières de confisquer ordinateurs, baladeurs ou disques durs contenant des fichiers contrefaits, comme des morceaux de musique téléchargés illégalement.

Le durcissement des sanctions pour la violation des mesures techniques de protection (Digital rights management systems, DRM), comme les logiciels anti-copie présents sur les DVD.

Selon l’organisation Free software foundation, en blindant la protection des copyrights, l’ACTA menacerait directement le logiciel libre, en en freinant la distribution.

Des pressions sont également exercées pour que les fournisseurs d’accès aient l’obligation de fermer les comptes des « pirates » après plusieurs coup de semonce (cela vous rappelle quelque chose ?)

Quoi qu’il en soit, ce traité liberticide remet au gout du jours la riposte graduée, permettra sans doute de visualiser tout ce qui se passe sur le réseau. Des entités privée jouerons surement un rôle plus important que les juges dans les démarches de coupures des accès. Et oui comme les ÄKTA permettent de purifier des protéines, l’ACTA permettra de purifier les cites web en fonctions de leurs contenues sans procédures judiciaires digne de ce nom. Comment de pas imaginer une dérive ?! En attendant des association comme la quadrature du net en France se battent pour défendre nos libertés et la liberté d’indépendance du cyberespace.